lundi 25 juin 2012

Rio de Janeiro, Brésil, 25 juin 2012


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
De larges pans de la société civile mondiale réunis en marge de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) ont fait valoir des alternatives populaires et des solutions originales face à la crise sociale et environnementale qui affecte l’humanité. Le Sommet des peuples pour la justice sociale et environnementale, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs, un processus ouvert et participatif qui s’est tenu du 15 au 22 juin, a permis à des dizaines de milliers de personnes d'exprimer leurs convictions et leur solutions dans des termes qui sortent du cadre restreint des négociations intergouvernementales de l'ONU.
Plus de 1600 activités autogérées ont permis aux participants d’échanger et de partager leurs compréhensions des causes structurelles des crises en cours et les fausses solutions mises de l’avant, d’élaborer collectivement des solutions réelles fondées sur de nouveaux paradigmes et de converger vers des actions communes et des campagnes de mobilisations qui donneront son unité au processus lancé à Rio+20.
Un processus original qui invite au consensus. Suite à ces ateliers, des plénières de convergence ont été organisées dans le but de dégager des positions communes sur cinq grands thèmes : les droits pour la justice sociale et environnementale, la défense des biens communs contre la marchandisation, la souveraineté alimentaire, l’énergie et les industries extractives, le travail pour une autre économie et de nouveaux paradigmes de société. Les positions consensuelles qui ont émergées des plénières ont été dévoilées lors de trois sessions de l'Assemblée des peuples qui ont eu lieu les 19, 21 et 22 juin, et qui ont débouchées sur la rédaction de la Déclaration finale du Sommet des peuples.
Large consensus sur les causes des crises. La première Assemblée des Peuples portait sur les causes structurelles des crises et injustices sociales et environnementales. Le capitalisme a été dénoncé avec force, ainsi que le militarisme, les multinationales et les traités économiques internationaux. Une représentante de la Via Campesina, le mouvement international des paysans, a été ovationnée après avoir mentionné que l'économie verte n'est pas une solution, mais une façon de continuer la course aux profits en s'appropriant les terres et l'eau et en expropriant les peuples. « Le système capitaliste, qui cause les problèmes, ne peut pas faire partie de la solution, même s'il se prétend plus vert. Il nous faut un autre modèle ».
Des solutions qui convergent. La deuxième Assemblée a fait converger les solutions réelles portées par les mouvements sociaux. Il importe de renforcer la démocratie participative et la gestion démocratique des milieux de vie (qu’il s’agisse de villes, régions ou campagnes) de même qu’un développement qui convienne aux besoins des populations, ajusté aux diversités locales et culturelles. Il est primordial de promouvoir l’agriculture paysanne et familiale en réponse au droit fondamental des humains à la terre et au territoire. Il est apparu essentiel d’accorder formellement des droits à la nature et de s’inspirer du buen vivir proposé par les populations autochtones andines comme voie menant à une relation harmonieuse et respectueuse de la nature. Plus encore, il faut reconnaître les peuples fondateurs et préserver les savoirs traditionnels des peuples indigènes. Il convient d’exiger la transparence dans la gestion et l’usage des ressources financières collectives, notamment pour les grands projets pouvant causer des injustices environnementales et sociales. En toile de fond de ces éléments semble se dessiner une volonté commune de reprise de contrôle des citoyens sur les biens communs accaparés par les intérêts financiers et les grandes entreprises (la terre et le territoire, les ressources naturelles comme l’eau, les savoirs…).
L'après-Rio. La troisième Assemblée avait pour fonction d'assurer l'unité et la continuation des luttes populaires suite à Rio+20. Le Sommet des Peuples a été qualifié «d'événement historique» par de nombreux participants. L'assistance a été invitée à investir différentes campagnes pour les droits de la Terre, pour l'éducation comprise comme un bien public, pour les travailleurs et la protection sociale, contre la militarisation, contre la déforestation et surtout, contre le concept d'économie verte. L'idée d'un Tribunal des peuples pour la justice climatique et environnementale a également été évoquée. La criminalisation des mouvements sociaux, qui constitue une menace à la mise sur pied des mobilisations populaires ultérieures, a été fortement dénoncée. Le Canada est l'un des seuls pays qui a été nommément dénoncé, en lien avec les pratiques de son industrie extractive. Le féminisme a occupé une place importante durant cette Assemblée: « la révolution sera écologique et féministe ou elle ne sera pas » a soutenu l'un des porte-paroles, suscitant l'approbation de la foule.
L’économie verte au cœur de la controverse. Alors que la Conférence de l’ONU apparaît comme un échec pour de nombreux groupes sociaux et environnementaux, le Sommet des peuples fut l’occasion d’un rassemblement inédit pour catalyser les énergies, élaborer des alternatives et organiser les mobilisations à venir. L'économie verte est décriée comme une nouvelle façon de faire des profits en exploitant la nature et la vie, en les soumettant aux règles du marché, notamment, en s'appropriant les terres, les savoirs traditionnels, en ouvrant des nouveaux champs spéculatifs, tel les marchés du carbone.
Suite à cet évènement qui passera à l’histoire malgré la faible couverture médiatique, les détracteurs de l’économie verte sont maintenant plus forts pour faire entendre leur voix tandis que la justice sociale et environnementale sera forcément à l’ordre du jour des grandes rencontres internationales des prochaines décennies.
Contacts :
Marie-Eve Arbour : rioplus20@ymcaquebec.org
Raphael Canet :             (+55-21) 7405-1645      

mercredi 20 juin 2012

Rio de Janeiro, Brésil, 19 juin 2012


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Alors que le Premier Ministre du Québec Jean Charest présente le Plan Nord comme un modèle à suivre en termes de développement durable, les organisations de la société civile québécoise critiquent ce projet à Rio+20. Dimanche le 17 juin, le Premier Ministre du Québec présentait le Plan Nord au Forum des Parties Prenantes associé à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable. À son arrivée, Jean Charest a été accueilli par une trentaine de personnes arborant le carré rouge, sceptiques quant à la présentation qu’il s’apprêtait à faire. Visiblement, deux visions du projet « d’une génération » du gouvernement se confrontent à Rio+20. D’un côté, Jean Charest présente son Plan Nord comme un modèle de développement durable que devrait suivre d’autres États. De l’autre, les représentants de la société civile soulignent les impasses de ce projet. En effet, dans l’espace du Sommet des Peuples, la délégation de la société civile québécoise présentait le 18 juin un atelier intitulé « Industries extractives, droits des autochtones et environnement : le cas du Plan Nord au Québec ».
Tandis que Jean Charest présente d’abord et avant tout le Plan Nord comme une opportunité de préserver 50% du territoire qu’il comprend, plusieurs experts estiment quant à eux qu’il s’agit plutôt d’une vaste opération de marketing ouvrant la porte à des mégaprojets de développement minier. Selon Suzann Méthot, les opérations d’exploration et d’exploitation minières ont déjà pris beaucoup d’avance par rapport à celles de protection du territoire. D’ailleurs, le territoire au nord du 49e parallèle est non seulement caractérisé par un écosystème fragile (forêt boréale) mais est également encore mal connu. « Il serait important d’apprendre avant tout à connaître les particularités et enjeux du territoire qui s’étend sur 6100 km2 (soit deux fois la superficie de la France), afin d’en planifier d’abord la protection », propose un membre de la délégation québécoise de la société civile.
Par ailleurs, le gouvernement Charest présente le Plan Nord comme ayant reçu le soutien et l’approbation des Premières Nations, ce qui n’est pas le cas. La majorité des communautés n’ont pas été consultées et seules certaines communautés Cries et Innus ont pu s’exprimer sur le projet. Selon Andrée-Anne Vézina, coordonnatrice de l'Institut du développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador (IDDPNQL), « le processus de consultation est incomplet, plusieurs nations ont été laissées de côté, pourtant l’application du Plan Nord aura un impact majeur sur leurs droits et leur rapport au territoire ». Les Premières Nations doivent donner leur plein consentement à l’exploitation des ressources sur leurs terres ancestrales et être assurées d’en retirer des bénéfices nets à court et long terme.
L’atelier de la délégation québécoise de la société civile à Rio+20, avait pour objectif d’ouvrir un espace inclusif de discussion collaborative sur le Plan Nord et ses enjeux sociaux et environnementaux. Une centaine de personnes étaient présentes afin de définir les principes et les valeurs qui devraient être mise au cœur d’un projet de développement juste du Nord du Québec. Car pour l’ensemble des personnes présentes, le Plan actuel proposé par le gouvernement ne va pas dans la bonne direction, pour plusieurs raisons. L'intérêt privé ne doit pas conduire à l'élaboration de politiques publiques. Les industries extractives ne doivent pas avoir plus de pouvoirs que le gouvernement et la population, qui n’est d’ailleurs ni véritablement consultée, ni entendue. Le Plan Nord tombe dans le piège de la séparation de l'humain, de l'environnement et de l'économie, il conduit à la division entre les communautés et mise sur un mode de développement axés sur l’exploitation des ressources non renouvelables et fondé sur la croyance en la croissance économique infinie. Autant de principes qui vont à l’encontre d’un réel développement durable des peuples.
Le respect (de la terre mère, des droits humains, des cultures et des communautés du nord et du Québec dans son ensemble) est apparu comme une valeur fondamentale devant guider un tel projet. Ce qui suppose l’établissement d’un véritable dialogue, fondé sur le principe de transparence, qui donne lieu à la mise en œuvre d’une démocratie participative permettant à chacun de prendre part au processus de décision. Par ailleurs, un consensus s’est formé autour de la nécessité de construire ce projet de développement autour des principes de justice sociale, du développement local et communautaire ainsi que de l’équité entre les générations et les peuples.
Afin de mettre en œuvre ces principes, il est essentiel d’exiger dès maintenant un moratoire sur le plan actuel du gouvernement de manière à prendre le temps d’élaborer un véritable projet de développement juste fondé sur un partage équitable des richesses. Ce nouveau plan ne serait pas celui d’une seule génération, mais serait construit selon une approche multi-générationnelle qui prend en compte les besoins des communautés. Il générerait des emplois sur le long terme grâce à l’implantation locale d’usines de 2ème et de 3ème transformation des ressources brutes extraites du sous-sol. Ce projet de société serait élaboré et mis en œuvre de manière inclusive, participative et solidaire. La gouvernance participative et le principe de subsidiarité constituent les valeurs fondamentales qui doivent guider le processus de mise en valeur du territoire et des ses ressources. Afin de garantir l’intégrité d’un tel processus, il convient de créer une Commission de vérification de l'éthique des acteurs impliqués dans l’extraction, ainsi que deux commissions représentatives (portant sur les générations et la nature). Un tel projet devrait mettre de l’avant en priorité un renforcement des capacités des individus et des collectivités, une éducation au territoire et aux Premières Nations, ainsi qu’une réelle coopération entre les collectivités.
Contacts :
Marie-Eve Arbour : rioplus20@ymcaquebec.org
Raphael Canet : 
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lundi 18 juin 2012

Si le gouvernement ne nous représente pas, alors exprimons-nous directement !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - POUR DIFFUSION IMMÉDIATE DIMANCHE LE 17 JUIN 2012

Du 15 au 23 juin, à Rio de Janeiro (Brésil), se tient le Sommet des peuples pour la justice sociale et environnementale, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs, évènement qui rassemble les mouvements sociaux et les organisations de la société civile mondiale. Il se déroule en marge de la Conférence des Nations Unies pour le Développement Durable (20-22 juin) qui va rassembler gouvernements et experts internationaux afin de progresser sur le terrain de l’engagement des États envers le développement durable.
Le Sommet des peuples se veut un espace où les mouvements sociaux et organisations de la société civile brésilienne et mondiale entendent aborder la question de la crise écologique de manière globale, en remettant sérieusement en question le modèle de production et de consommation dominant, en questionnant le capitalisme et en mettant l’accent sur la souveraineté des peuples et la justice climatique. Plus de 1600 conférences et ateliers sont inscrits au programme du Sommet qui devrait déboucher sur l’adoption d’une déclaration des peuples.
La délégation de la société civile québécoise, composée de 76 personnes, participe activement à cet évènement. Coordonnée par les Initiatives Internationales des YMCA du Québec, le collectif UNIAlter et Alternatives, cette délégation est formée d’étudiants, de jeunes Autochtones, de militants écologistes, de représentants du milieu syndical et d’autres organisations du monde communautaire et de la solidarité internationale. Au total, les membres sont issus de 27 organisations de la société civile québécoise, ainsi que de 4 universités et deux CEGEP. Au-delà de leurs agendas et dossiers prioritaires respectifs, le dénominateur commun de ces délégués est qu’ils sont ici présents à Rio+20 pour exprimer un point de vue qu’ils estiment représenté par aucun palier de gouvernement, que ce soit au Québec ou au Canada. On constate en effet aujourd’hui une fracture grandissante entre les gouvernements et les peuples qu’ils sont sensés gouverner. Les populations ne se sentent plus représentées et la suspicion a remplacé la confiance. C’est pour cette raison que les organisations de la société civile se mobilisent afin de permettre aux citoyens de faire entendre leur voix, afin de promouvoir des propositions alternatives qui vont dans le sens du bien commun et du respect des générations futures, et non du profit immédiat d’une oligarchie centrée sur ses intérêts.
Dans cette perspective, la délégation présentera le lundi 18 juin de 16h30 à 18h30, un atelier dans la programmation du Sommet des Peuples sur le thème : « Industries extractives, droits des autochtones et environnement : le cas du Plan Nord au Québec ». Il vise non seulement à présenter le vaste projet minier et ses enjeux, mais également à porter un éclairage sur la situation et la réponse des peuples autochtones du Québec, tout en permettant l’échange avec d’autres populations vivant les conséquences sociales et environnementales de projets similaires ailleurs sur la planète. Le point de vue présenté divergera fortement de celui exposé par le gouvernement Charest au Sommet officiel qui positionne le Plan Nord comme un exemple d’innovation en matière de mise en œuvre du développement durable, et qui fut d’ailleurs largement critiqué, tant par l’assistance que par certains panélistes.
Au-delà de la stratégie marketing déployée par le gouvernement pour vendre son plan, il importe de se questionner collectivement sur quel type de développement nous souhaitons pour le Québec ? Quels sont les valeurs sous-jacentes à ce modèle de développement ? Quels moyens devons-nous mettre en œuvre pour aboutir à un développement autocentré qui bénéficie au premier chef aux populations qui vivent sur le territoire ?. Autant de questions qui doivent être abordées non seulement dans le cadre du Sommet des peuples, mais aussi, plus largement, dans un réel débat public au Québec.
Contacts : Marie-Eve Arbour : rioplus20@ymcaquebec.org<UrlBlockedError.aspx> Raphaël Canet : 
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L’humanité saura-t-elle faire face à la crise écologique ?


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
MARDI 12 JUIN 2012 

 
20 ans après la tenue du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro (juin 1992), la communauté mondiale va à nouveau se réunir dans la métropole brésilienne pour parler d’environnement. Or, si un consensus rassemble aujourd’hui la communauté scientifique mondiale autour du constat d’une réelle crise environnementale planétaire (réchauffement climatique, perte de la biodiversité, pollution …), force est de constater de profondes divergences d’intérêts entre les parties qui empêchent la mise en œuvre de mesures concrètes et efficaces afin d’inverser la tendance au niveau mondial. 



Cette inaction politique dramatique au regard des enjeux collectifs qui sont posés, a conduit les différentes composantes de la communauté mondiale à multiplier les espaces de rencontre et d’échange afin de cheminer vers la formulation de propositions, par-delà les clivages politiques et idéologiques. C’est dans cette perspective que trois grands événements se tiendront durant les deux prochaines semaines au Brésil pour ce qu’il est convenu d’appeler : Rio+20.
Du 20 au 22 juin 2012 se tiendra, en périphérie de la ville de Rio, la Conférence des Nations Unies pour le Développement Durable, qui rassemblera les délégations officielles gouvernementales et des experts de toutes sortes afin de progresser au niveau international sur le terrain de l’engagement des États envers le développement durable. 125 chefs d’États et de gouvernements ont déjà confirmé leur présence. Au terme de cette conférence, une déclaration dont le contenu est en cours de rédaction depuis plusieurs mois, sera adoptée. Les deux questions qui se trouvent au cœur de ces négociations sont les suivantes : comment favoriser le passage à une économie verte ? Quel cadre institutionnel devons-nous mettre en place afin d’assurer une gouvernance mondiale pour le développement durable ? 



Pour de nombreuses organisations de la société civile mondiale, cette approche onusienne est trop restrictive et ne tient pas compte de la complexité du problème. De plus, elle apparaît trop partisane dans le sens où elle se situe d’emblée sur le terrain économique et dans une perspective non-contraignante, ce qui constitue la position du monde des affaires et des acteurs économiques influents. C’est pour cette raison que deux autres événements d’envergure se tiendront en marge de la Conférence de l’ONU. 

Du 13 au 22 juin se tiendra, sur le même site même que la Conférence de l’ONU, le Forum des Parties prenantes qui rassemblera la plupart des Organisations Non-Gouvernementales (ONG) accréditées auprès du système onusien, ainsi que des représentants gouvernementaux et du secteur privé qui souhaitent dialoguer. 500 activités sont programmées pour ce forum qui vise essentiellement à influencer les gouvernements et à faire avancer des revendications portant sur des problématiques liées à l’environnement qui ne se résument pas à faire la promotion d’une économie plus verte.
Du 15 au 23 juin, dans le quartier Flamengo du Centre-ville de Rio, se tiendra le Sommet des peuples pour la justice sociale et environnementale, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs. Cette troisième composante de Rio+20 rassemblera tous les mouvements sociaux et organisations de la société civile brésilienne et mondiale qui entendent aborder la question de la crise écologique de manière beaucoup plus globale, en remettant notamment sérieusement en question notre modèle de production et de consommation, en questionnant le capitalisme et en mettant l’accent sur la souveraineté des peuples et la justice climatique. Plus de 1600 conférences et ateliers sont inscrits au programme du Sommet qui devrait déboucher sur l’adoption d’une déclaration des peuples. Une manifestation sera organisée le 20 juin, à Rio, mais aussi partout dans le monde, à l’occasion de la journée d’action mondiale pour l’environnement. Durant le Sommet des peuples, 4 campements seront organisés sur la plage de Flamengo pour accueillir des participants (Campement de la jeunesse, campement des paysans, campement autochtone et campement des Quilombolas (populations noires du Brésil)). Les organisateurs attendent 100 000 à 150 000 personnes pour le Sommet. Beaucoup plus pour la manifestation du 20 juin. 



En provenance du Québec une délégation de 77 personnes se rendra au Sommet des Peuples de Rio+20. Coordonnées par les Initiatives Internationales des YMCA du Québec, le collectif UniAlter et Alternatives, cette délégation québécoise est formée d’étudiants, de jeunes Autochtones, de militants écologistes, de représentants du milieu syndical et d’autres organisations de la société civile québécoise. Dans le cadre de la programmation du Sommet des peuples, la délégation québécoise présentera le 18 juin un atelier sur le thème de « Industries extractives, droits des autochtones et environnement : le cas du Plan Nord au Québec ». Il vise non seulement à présenter le vaste projet minier et ses enjeux, mais également porter un éclairage sur la situation et la réponse des peuples autochtones du Québec à ce projet, tout en permettant l’échange avec d’autres populations vivant les conséquences sociales et environnementales de projets similaires ailleurs sur la planète.
Au sein de la délégation, une équipe de rédaction de communiqués de presse a été constituée de manière à alimenter quotidiennement les médias durant l’événement. Soyez à l’affût pour plus d’informations.




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Marie-Eve Arbour : rioplus20@ymcaquebec.org<https://ms-2.ymcamontreal.qc.ca/AppData/Local/Microsoft/Windows/Temporary%20Internet%20Files/Content.IE5/MUS2DOAT/rioplus20@ymcaquebec.org>
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